Conrad (Potter) Aiken (1889-1973)Poète américain, romancier et critique. L'oeuvre d'Aiken reflète son intense intérêt pour la psychanalyse et la formation de l'identité. Comme éditeur des poèmes d'Emily Dickinson, il fut largement responsable pour l'assise de la réputation littéraire posthume de celle-ci. À partir des années 1920, Aiken partagea son existence entre l'Angleterre et les États-Unis, et fit connaître les poètes américains aux Britanniques.
Né à Savannah, en Géorgie. Enfant, il faut traumatisé par l amort de ses parents lorsqe son père médeçin assassina sa mère et se suicida. À partir de l'âge de 7 ans, il fut élevé par sa grand-tante. Avant d'entret à Harvard, Aiken fut éduqué dans des écoles privées et au Middlesex School, à Concord. À Harhard, il suivit des cours avec T. S. Eliot, avec qui il édita The Advocate et dont la posée l'influença. Il gradua en 1912, en même temps qu'Eliot, Walter Lippman, Van Wyck Brooks, et E. E. Cummings. Après avoir travaillé comme journaliste, Aiken se consacra entièrement à l'écriture, n'ayant pas besoin de travailler pour vivre puisqu'il disposait d'une rente. Ses principales influences furent : Freud, Havelock Ellis, William James, Edgar Allan Poe, et les symboliste français.
Le premier recueuil de poèmes, Earth Triumphant (1914) le fit connaître comme poète. Par la suite, et tout au cours de sa vie, Aiken fit de nombreux voyages transatlantiques. En 1921, il quitta le Massachusetts pour l'Angleterre, et s'installa à Rye, dans le Sussex. En 1927-28, il fut professeur d'anglais à Harvard. Il maria Clarissa M. Lorentz, qu'il divorça en 1937. Il retourna à New York et Boston, puis visita le Mexique, où il maria l'artiste Mary Hoover. Ils retournèrent ensemble à Rye en 1937, puis repartirent aux États-Unis au début de la seconde guerre mondiale.
En 1930, Aiken fut récompensé par le Prix Pulitzer pour son recueil Selected Poems. C'est dans les années 1920 et 30 qu'Aiken écrivit la plupart de ses romans. En 1947, Aiken s'installa à Brewster, au Massachusetts. Il fut consultant en poésie pour la Bibliothèque du Congrès de 1950 à 1952. En 1953, il publia ses Collected Poems, contenant ses chef d'oeuvre "Preludes to Definition" et "Morning Song of Senlin".
Aiken mourut à Savannah le 17 août 1973. Parmi les prix qui lui furent décernés, on peut compter le Prix Bollinger en 1956, la Médaille d'or en poésie d'Académie américaine des Arts et des Lettres en 1958, la Médaille Nationale pour la littérature en 1969.
Bibliographie :
- Jay Martin, Aiken : A Life of His Art (1962)
- F. W. and F. C. Bonnell, Aiken : A Bibliography, 1902-1978 (1982)
- Clarissa M. Lorenz, Lorelei Two : My Life with Aiken (1983)
- Edward Butsche, Conrad Aiken (1988)
- Edward Butscher, Aiken: Poet of White Horse Vale (1988)
- H. Martin, The Art of Knowing : The Poetry and Prose of Conrad Aiken (1988)
- Joan Aiken and Jane Aiken Hodge, Conrad Aiken, Our Father (1989)
- Ted R. Spirey and Arthur Waterman (eds.), Aiken : A Priest of Consciousness (1989)
- C. F. Seigel, The Fictive World of Conrad Aiken (1993)
Oeuvres poétiques :
- Earth Triumphant and Other Tales in Verse (1914)
- The Jig of Forslin: A Symphony (1916)
- Turns and Moves and Other Tales in Verse (1916)
- Nocturne of Remembered Spring and Other Poems (1917)
- The Charnal Rose, Senlin, and Other Poems (1918)
- The House of Dust: A Symphony (1920)
- Punch : The Immortal Liar (1921)
- Priapus and the Pool (1922)
- The Pilgrimage of Festus (1923)
- Prelude (1929)
- Selected Poems (1929)
- Gehenna (1930)
- John Deth, A Metaphysical Legacy, and Other Poems (1930)
- Preludes for Memnon (1931)
- The Coming Forth by Day of Osiris Jones (1931)
- Preludes for Memnon (1931)
- And in the Hanging Garden (1933)
- Landscape West of Eden (1934)
- Time in the Rock: Preludes to Definition (1936)
- And in the Human Heart (1940)
- Brownstone Eclogues (1942)
- The Soldier : A Poem (1944)
- The Kid (1947)
- The Divine Pilgrim (1949)
- Skylight One : Fifteen Poems (1950)
- Wake II (1952)
- Collected Poems (1953)
- A Letter from Lí Po and Other Poems (1955)
- The Fluteplayer (1956)
- Sheepfold Hill: Fifteen Poems (1958)
- Selected Poems (1961)
- The Morning Song of Lord Zero (1963)
- A Seizure of Limericks (1964)
- Collected Poems (1970)
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